La période qui m'intéresse, et celle de la Semeuse est une des plus longues, s'étend de 1903 à 1938.
Avec une courte reprise au début des années 60 pour fêter l'arrivée du nouveau franc.
Elle a vu la transition de l'impression en typographie à plat vers l'impression rotative, la naissance des carnets et des roulettes : tout un monde en changement !
Je me documente du mieux que je peux, et depuis longtemps, sur toutes les méthodes de fabrication de mes timbres-poste préférés, mais bien des incertitudes persistent dans mon esprit.
Tous les renseignements que vous pourriez m'apporter
sont d'ailleurs les bienvenus !
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(il vous suffit pour ça de cliquer sur
"Aucun commentaire" tout en bas de cet article)
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Voici ce que j'ai pu retenir et calculer, d’après des publications et des témoignages souvent d'époque qui me semblaient suffisamment fiables pour vous les livrer :
Dès 1899, tous timbres confondus, 28 presses étaient disponibles, mais pas forcément toutes utilisées en même temps bien entendu, capables d'imprimer 18 000 feuilles de 300 timbres par jour.
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En 1903, il était possible de tirer 15 000 feuilles de 300 par jour ouvrable, soit 4 500 000 timbres, rien que pour la toute première Semeuse YT 130 !
Je me suis basé pour ces calculs sur des semaines de 5 jours et demi, considérant que seul le samedi matin était travaillé et pas le dimanche, en négligeant les jours fériés, ce qui nous donne des estimations malgré tout valables. Les premiers jours d'impression connus peuvent également être améliorés.
Dès 1912, la "consommation mensuelle" est de 900 000 carnets !
On est passé de 15 000 000 carnets en 1921 à 30 000 000 en 1933.
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Au 23.07.1903, sont déjà sortis de l'Atelier, en moyenne et par jour ouvrable, environ :
2500 feuilles de 300 du YT 130
(15 c. vert imprimé à partir du 26 mars)
1500 feuilles de 300 du YT 132
(25 c. bleu imprimé à partir du 21 avril)
1400 feuilles de 300 du YT 129
(10 c. rose imprimé à partir du 28 avril)
640 feuilles de 300 du YT 131
(20 c. brun imprimé à partir du 5 juin)
690 feuilles de 300 du YT 133
(30 c. lilas imprimé à partir du 24 juin)
Je me suis basé pour ces calculs sur des semaines de 5 jours et demi, considérant que seul le samedi matin était travaillé et pas le dimanche, en négligeant les jours fériés, ce qui nous donne des estimations malgré tout valables. Les premiers jours d'impression connus peuvent également être améliorés.
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Nombre de timbres fabriqués chaque année :
(France et Colonies)
En 1907 : 2 700 000 000 (+ 50 000 000 pour les colonies)
dont 1 500 000 000 timbres à 10 c.
Le salaire journalier à l'atelier était de 2 francs pour les enfants, contre 3,25 à 5,25 francs pour les femmes, et 10 francs pour les hommes !
En 1909 : 2 950 000 000
(+/- 34 000 feuilles de 300 par jour, avec un coût de revient de 0 f. 1795 pour 1000 timbres).
-1919 : 2 800 000 000
-1929 : 3 900 000 000
-1930 : 4 200 000 000
-1931 : 4 300 000 000
-1933 : 4 200 000 000
-1938 : 4 200 000 000
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En 1921 le prix de revient pour 1000 Timbres-poste était de 0 f. 6869 (à l'atelier donc hors contrôle), et il a été estimé à 0 f. 4783 si l'atelier utilisait une machine rotative.
De belles économies en perspective !
De belles économies en perspective !
Au début des rotatives (1922), chaque presse peut imprimer en 1500 tours par heure, 3000 feuilles de 100 timbres.
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La durée de vie d'une "planche" rotative constituée de 2 galvanos de 50, n'est que de 700 000 à 1 000 000 feuilles (soit 230 à 330
heures).
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En 1932 :
"120 000 feuilles de papier étaient livrées chaque jour à l'atelier". Mais c'était la période des rotatives : est-ce que cela signifie l'équivalent de 120 000 feuilles ?
"120 000 feuilles de papier étaient livrées chaque jour à l'atelier". Mais c'était la période des rotatives : est-ce que cela signifie l'équivalent de 120 000 feuilles ?
Un cliché galvanoplastique dure alors 500 000
feuilles.
Et on compte 4,7% de feuilles impropres au service.
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En ce qui concerne les carnets :
En 1923, Carlos Courmont qui imprimait les couvertures, dit pouvoir sortir 3 000 0000 de carnets (publicitaires)
par mois !
En 1934 : chaque rotative permet de fabriquer 36 000 carnets par jour. Et il y a 5 machines !
Voilà ! Le compte est bon. Ça en fait des chiffres !
Tout ça pour affranchir des lettres !
Tout ça pour affranchir des lettres !
2 commentaires:
Bonjour,
En 1921 le prix de revient pour 1000 Timbres-poste était de 0fr6869 (à l'atelier donc hors contrôle), et il a été estimé à 0fr4783 si l'atelier utilisait une machine rotative (relire http://philatelie-roulette.blogspot.com/2011/03/rotative-chambon-12.html).
Amicalement,
Jean-Luc
Bonjour et Merci !
Je me permets d'ajouter tes infos !
Amitiés
Frédéric
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