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jeudi 23 juin 2016

A votre avis : un gros coussinet, ça s'appelle un coussin ?


That is the question ! comme aurait dit William...
Peu importe la réponse.

Je voulais juste vous montrer celui-ci, car on ne peut encore une fois qu'être admiratif devant tous les soins, l'extrême minutie, la méticulosité... que les ouvriers responsables de l'impression des timbres savaient apporter à leur travail !

Tout ceci fait à la main bien entendu, et avec les outils de l'époque !
Admirez la finesse de ces découpages !
J'ai placé un fond rouge pour mieux apprécier.

Je vous ai mis le recto :

 et le verso :

ainsi qu'un gros plan :

D'ailleurs, sur ce gros plan, ceux qui ont l’œil auront repéré l'ébauche d'un millésime 6 pour 1916.
Le timbre étant donc celui de la case 16 sur un panneau de 50.

Comme quoi les "imprimeurs" utilisaient le matériel habituel qui servait à imprimer les feuilles, mais avec une encre noire et sur du papier très épais,  pour obtenir ce qui allait leur servir de coussinet : sous la forme de panneaux de 50 ou de feuilles de 150, ou bien encore peut-être tout simplement comme ici un bloc de 25.

Il serait étonnant qu'ils se soient amusé à faire leurs essais de découpage manuel sur de plus gros panneaux : 25 devaient largement suffire !...

Je n'ai d'ailleurs jamais vu de bloc + important que de 25 timbres.

Ils testaient donc ainsi différents modèles de découpage, ce qui est bien visible au verso, et ils devaient ensuite inspecter de très prés le résultat obtenu après avoir réalisé une impression sur une feuille "test".

Ceci afin de déterminer quel découpage va pouvoir donner le résultat le plus satisfaisant !



Pour plus d'info sur ce sujet :

http://blog-impressions-timbrees.blogspot.fr/2011/07/mise-en-train.html



jeudi 2 juin 2016

Un joli coup... de coeur, de chance, et de pubs !

Un récent coup de cœur : et encore une belle pièce !
Peut-être pas le plus beau coup de ma vie de collectionneur, mais pas mal tout de même...

   C'était il y a quelques jours, alors que le marché sur internet était depuis longtemps assez morne.

Comme chaque jour, je faisais défiler sur mon écran des pages et des pages d'objets en vente, tous plus inintéressants pour moi les uns que les autres. Avec comme motivation, l'espoir de dénicher une Semeuse qui attirerait mon regard.

C'est alors que cette jolie couverture de carnet est apparue :


  Pas mal, me dis-je, en pensant qu'il s'agissait hélas d'une couverture vide ! Mais celle d'un carnet du 25 c. bleu Semeuse, ça c'est sûr et certain !
Prix de départ un peu élevé, +/- 50 euros, mais bon... La publicité Céréalose est peu courante, donc je clique.

C'est une des couvertures de la série 76, très rare en fait : elle date de fin 1924 - début 1925, et surtout, elle n'est connue que pour un seul carnet, ce qui est assez exceptionnel pour l'époque : le carnet Yvert 140 C9, avec ses célèbres pubs BERNOT - KOTO - JIF !
Le problème, c'est qu'il est absolument introuvable. Ca fait donc une bonne quarantaine d'année que je me suis fait à l'idée qu'il manquera toujours à ma collection !

Tout comme le fameux carnet du Louvre du même timbre : deux joyaux de la collection du type Semeuse. Je me contente de leurs photos.

A ma connaissance, on n'en connaît que trois restés complets avec leurs timbres, mais je peux me tromper... C'est à dire encore moins que de celui du Louvre (7 ou 8 connus) qui, du fait de son origine un peu "privée" a certainement été plus conservé que celui-ci, vendu aux guichets de la Poste, lui.

Normal que les gens se soient servi de ses timbres, mais heureusement sans avoir eu la mauvaise idée de jeter ensuite la couverture vide !

Donc, j'enchéris : soyons fous ! D'habitude, je ne collectionne pas les couvertures vides, mais là, je vais faire une exception.

Par réflexe, je regarde en vitesse qui est le vendeur : il a l'air sérieux.
Puis, par curiosité, je fais défiler la page vers le bas avec la molette de ma souris, afin de savoir si de nombreux internautes ont consulté cette page ou non.
Vais-je pouvoir faire une affaire ?

Pas tant de suivi que ça, mais il y a déjà un autre enchérisseur.
Tant pis ! on verra bien dans une semaine lors de la clôture de la vente...

C'est à ce moment précis que mon cœur a reçu un coup ! Un sacré coup !

Il y a d'autres photos, et le carnet n'est pas vide : il y a encore des timbres dedans !
Non, certes, ils n'y sont plus tous, mais on s'en fout : il en reste 12 sur 20 !
Avec les trois pubs différentes !


Incroyable ! Je n'avais pas vu les autres petites images que le vendeur avait jointes !
En plus, le vent soufflait de mon côté : sa description n'était vraiment pas assez bien faite pour attirer l'œil de tous les prospecteurs d'internet !

Vous imaginez la semaine que j'ai passée, à me demander si les enchères allaient s'envoler, et avec elles l'espoir d'avoir un jour ce carnet dans ma collection !

Au vu de la rareté de la bête, je me doutais bien que, même si la chance voulait bien me sourire encore, mon budget allait en prendre un coup, lui aussi...
Je m'étais presque déjà fait une raison si son prix final dépassait mes moyens !

Mais tout est bien qui finit bien !
J'ai eu beaucoup de chance, et à l'heure actuelle, ce superbe carnet doit être en train de survoler le pays pour arriver à sa destination finale : ma collection !

A moins qu'il ne soit bloqué par ces maudites grèves...