Ceux qui me lisent depuis quelques années vont penser que je fais une fixation sur cette Semeuse perforée ! Et ils n'auront pas vraiment tort...
Nous en avons déjà parlé à 3 reprises : en octobre 2010, septembre 2016, mars 2018, et ce n'est peut-être pas fini !
Il faut savoir que mon traumatisme initial remonte au début des années 80, avec la parution des ouvrages de Storch et Françon, qui ont donné une autre dimension à la collection de mon timbre préféré. Quelques années plus tard, les mêmes auteurs faisaient paraître dans "Le Monde des philatélistes" une mise à jour de la partie consacrée au 10 c. rouge, avec notamment des éclaircissements sur les faux. Et surtout, la photo d'un document qui depuis hante mes rêves de collectionneur : il s'agissait d'une fameuse Lettre à 5 centimes de 1912, édition numéro 1, vendue en Haute Garonne à la moitié du prix du timbre, grâce aux jolies publicités qu'elle devait véhiculer.
C'est surtout la pub de son enveloppe qui m'avait marqué :
la liqueur du Canigou.
Rien à voir avec la pâté pour chien, mais plutôt avec le sommet pyrénéen.
Voici la lettre en question : je vous laisse apprécier
tout le charme de ses pubs, tout ce que j'aime :
Cela va du cachou Lajaunie, au Tue vers de bébé,
en passant par un précurseur du Viagra : les dragées d'or de Fik...
C'est parce qu'elle est passée depuis Arthur Maury entre les mains de quelques autres grands collectionneurs,
que je peux enfin vous la montrer en couleur.
J'avais d'ailleurs rencontré à l'époque l'un d'entre eux qui me l'avait faite miroiter, entre autres merveilles de ses albums, mais j'étais loin d'avoir les moyens de me l'offrir.
Vous connaissez déjà mes mésaventures durant plusieurs décennies à la poursuite d'une de ces lettres. L'important étant de ne jamais désespérer...
*****
Au fil des années, on a vu apparaître 2 autres modèles, de la même époque et un peu différents, mais cette édition numéro 1 reste à mes yeux la plus belle.
La plus connue, moins rare, est l'édition numéro 2 avec sur son enveloppe, encore une publicité pour un alcool :
le vin de Banyuls Bartissol :
En voici une, incroyablement conservée depuis plus d'un siècle, à l'état neuf :
Sur ce modèle, la perforation est horizontale et
volontairement placée à cheval sur le timbre et son support,
contrairement au premier exemple montré + haut
sur lequel elle était verticale et uniquement sur le timbre.
sur lequel elle était verticale et uniquement sur le timbre.
Je ne vous remontre pas le dernier modèle découvert, édition numéro 3 avec pub pour le lait d'Appenzell purgatif, car je ne l'ai toujours pas digérée, depuis que je l'ai ratée !
Mais le plus extraordinaire à mon avis, ce sont les deux documents suivants qui accompagnent la précédente. Comme cela y est précisé, elle était vendue (5 centimes) dans une grande pochette avec, en plus de l'enveloppe et de la feuille pour la correspondance, un buvard et un crayon.
Visiblement, on avait renoncé au calendrier...
Les voici, miraculeusement conservés, et jamais vus depuis 1998,
lorsqu'ils m'avaient nargué dans une vente sur offres :
Il ne manque plus que le crayon !
Il devait être vraiment très joli et bon...
Du coup, il a disparu !
Faites-moi signe SVP si vous le retrouvez !
N.B. l'édition numéro 1 était vendue avec un porte-plume, d'où le buvard.
2 commentaires:
Bonsoir,
Avez-vous vu la dernière vente Boule ?
Bonsoir et Merci oui, j'avais vu la vente, et ensuite eu la lettre. En revanche, je ne vois le message que ce soir...
Amitiés
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