Grâce à Gallica, je vous avais fait découvrir il y a quelques années de magnifiques images du début du XXème siècle, où l'on pouvait voir les différentes machines utilisées pour la fabrication de mes chères Semeuses.
Toujours en fouillant sur internet, je suis tombé sur le site des bibliothèques patrimoniales de Paris, qui a eu la bonne idée de numériser de jolis documents.
On y trouve de superbes images des plans et des dessins de l'architecte chargé de bâtir entre 1892 et 1894 cet édifice aujourd'hui disparu, que je m'empresse de vous montrer même si la Semeuse n'y était pas encore née :
J'ai déniché également une revue intitulée "La revue du bureau" qui traite de sujets très divers et intéressants. Dans le numéro de janvier 1934, on trouve un article bien documenté sur la fabrication des timbres, qui ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà, mais qui est accompagné de belles photographies.
J'ai choisi de vous montrer ces deux-là qui concernent l'impression et la fabrication des carnets rotatifs :
Ici, on voit nettement
l'impression des carnets sous la forme d'une bobine de papier (déjà gommé) qui
va, au sortir de la presse, parcourir un trajet vers le plafond pour donner à
l'encre le temps de sécher, avant de revenir vers le bas et d'être rembobinée,
sous le contrôle d'un opérateur attentif dont on aperçoit le genou et la main au premier plan :
Et voici la machine servant
ensuite à confectionner les carnets, en
assemblant une bobine de timbres et une bobine de couvertures, collées l'une à
l'autre et pliées en leurs milieux, puis savamment découpées pour donner de
jolies liasses de carnets de 20 timbres à la sortie, que le jeune homme empile :
Sur cette dernière, on peut voir le soin apporté aux cylindres alimentant les presses rotatives, mais mon œil ne me permet pas d'identifier le ou les timbre(s) qu'ils pouvaient imprimer (sous la forme de feuilles cette fois-ci) :
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