Certes, je connaissais l'expression, mais j'avoue que comme beaucoup de citadins, je serais bien incapable de reconnaître l'ivraie dans un champ, si j'en croisais un jour.
Du coup je sollicite mon ami Google, et je comprends tout de suite mieux que l'on puisse confondre ces mauvaises herbes avec du blé... de loin !
Mais vous le saviez, vous, qu'il s'agissait d'un passage du Nouveau Testament ?
Et que c'est de là que vient le mot ivresse ?
Non ? Alors instruisez-vous, et méditez sur ce qui suit :
L'ivraie est une graminée sauvage et nuisible censée provoquer une sorte d'ivresse (le mot dérive indirectement du latin populaire 'ebriacus' qui signifiait 'ivresse'). Au début de sa pousse, son aspect est assez peu différent de celui du blé au milieu duquel elle peut croître.
On comprend alors que, selon Matthieu, Jésus ait pu désigner l'ivraie comme le symbole des méchants, car c'est bien là une "mauvaise graine".
Dans cette parabole, alors qu'un ennemi a semé de l'ivraie dans un champ de blé, le maître dit à ses serviteurs de ne surtout pas chercher à l'enlever tant que la moisson n'est pas prête, sinon ils risqueraient d'arracher également le bon grain.
Il leur demande donc d'attendre le bon moment, de ramasser alors l'ivraie pour la faire brûler puis de moissonner le blé pour le ranger dans le grenier.
Lorsque Jésus, à leur demande, explique à ses disciples le sens de cette parabole, il leur explique que :
On comprend alors que, selon Matthieu, Jésus ait pu désigner l'ivraie comme le symbole des méchants, car c'est bien là une "mauvaise graine".
Dans cette parabole, alors qu'un ennemi a semé de l'ivraie dans un champ de blé, le maître dit à ses serviteurs de ne surtout pas chercher à l'enlever tant que la moisson n'est pas prête, sinon ils risqueraient d'arracher également le bon grain.
Il leur demande donc d'attendre le bon moment, de ramasser alors l'ivraie pour la faire brûler puis de moissonner le blé pour le ranger dans le grenier.
Lorsque Jésus, à leur demande, explique à ses disciples le sens de cette parabole, il leur explique que :
- Le champ représente le monde ;
- Celui qui sème le blé est le Fils de l'homme (Jésus lui-même) ;
- Les bons grains sont les sujets du Royaume ;
- L'ivraie représente les sujets du Mauvais ;
- Celui qui la sème est le Diable ;
- La moisson, c'est la fin du monde ;
- Les moissonneurs sont les anges.
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En philatélie, et surtout depuis quelques années avec l'envahissement d'internet, on aurait plutôt tendance à chercher péniblement le bon grain au milieu de l'ivraie, tellement les mauvaises herbes foisonnent ! Même les grandes maisons de vente parisiennes se laissent envahir par des timbres faux, truqués, bidouillés etc... C'est désespérant !
Un ami, de passage vers Drouot hier, a eu la joie (au second degré !), d'y rencontrer ce superbe carnet, pour le moins spectaculaire :
Les pubs se retrouvant au milieu des timbres, au lieu de l'inverse !
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On voit assez souvent des décalages plus ou moins marqués de quelques millimètres, à l'origine de ce que l'on appelle des "carnets avec doubles pubs", lorsque les 2 publicités des marges sup et inf se retrouvent du même coté, comme sur cet exemple :
Et il est franchement exceptionnel de voir un cas comme ce dernier, où les timbres se retrouvent en partie amputés, littéralement coupés en deux par cette découpe pour le moins hasardeuse :
Sapristi !...
Vous imaginez la tête qu'a dû faire l'utilisateur qui avait acheté ce carnet à la poste en 1926 ?
Il a dû se sentir un peu floué par l'administration : difficile en effet d'espérer affranchir une lettre avec ces Semeuses amputées.
Mais il a bien fait de le conserver intact,
pour notre plus grande joie de collectionneur !
pour notre plus grande joie de collectionneur !
Car celui-ci est parfaitement authentique.
Et assez spectaculaire !
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Si on le compare avec son homologue honteusement bidouillé par un MAUVAIS GÉNIE, on s'apercevra que l'agrafage a bien été fait au bon endroit (plus ou moins à la hauteur de l'intervalle entre les 2 rangées de 10 timbres), mais que c'est la découpe qui a été fortement décalée, de plus d'un centimètre.
Une feuille de 6 carnets était en effet agrafée dans une feuille de 6 couvertures, avant que n'intervienne la découpe.
Alors que sur le faux, puisqu'il faut bien l'appeler ainsi, l'agrafe a été placée à la hauteur des pubs, ce qui est absolument impossible. Impensable même ! C'est bien la preuve qu'il s'agit de l'agrafage d'un bloc de timbres sur une couverture déjà découpée.
En fait, un petit malin s'est servi d'un fragment d'une feuille
(d'ailleurs assez rare) destinée à la fabrication des carnets,
comme celle-ci :
pour en découper 20 timbres soit 2 rangées de 10, séparées par les 2 pubs.
Puis il a agrafé le bloc dans une couverture, malicieusement recyclée.
Et hop ! le tour était joué !
Abracadabrantesque !
Comme le disait si bien Jacques Chirac à propos
des accusations de financement occulte du RPR.
Un fin connaisseur en matière d'ivraie !
C'est vrai qu'en politique comme en philatélie, il faut savoir faire le tri, et ne pas mélanger les serviettes et les torchons ! Mais je m'arrête là puisque j'apprends par la même occasion, que cette dernière expression signifie plutôt « ne pas mélanger les classes sociales », les nobles utilisant des serviettes de table, et les
domestiques des torchons.
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