Vraiment pas terrible du tout, cette technique des années 60 pour rafistoler une feuille visiblement déchirée et raboutée avant son impression !
Surtout si on la compare à l'exemple que je montrais ici même au mois de janvier, datant lui de 1936 !
Vive le progrès ! Vive le passage au nouveau franc !
Un vilain bout de ruban adhésif, que l'on pourrait appeler Scotch, a remplacé toute la minutie et les précautions prises à la belle époque par ceux qui fabriquaient nos timbres !...
Mais les gens de l'époque devaient se douter, eux, des dégâts que le temps ferait immanquablement subir à cette colle, risquant de défigurer notre chère Semeuse !
Donc, faites comme eux : éloignez absolument tout Scotch de vos timbres, sinon, c'est la catastrophe assurée !
Et au passage, je fais connaissance avec le mot ANTONOMASE :
" Une antonomase est une figure de style ou un trope, dans lequel un nom propre ou bien une périphrase énonçant sa qualité essentielle, est utilisé comme nom commun, ou inversement, quand un nom commun est employé pour signifier un nom propre[1],[2]. Certaines antonomases courantes finissent par se lexicaliser et figurent dans les dictionnaires usuels (« une poubelle », « une silhouette », « un don Juan », « un harpagon », « un bordeaux », « un roquefort », « le macadam », « un gavroche », « un tartufe », etc.) "
2 commentaires:
Bonjour,
Il s'agit plutôt d'un collage fait sur la bobine lors du gommage de la bande de papier et fait en biais pour faciliter le passage sous le bloc de perforage et éviter la casse de la bande. Ce n'est pas un raboutage fait à l'imprimerie pour un changement de bobine.
Papy24
Great read, thanks for sharing this
Enregistrer un commentaire