Lorsque je m'étais lancé en 2008 dans la rédaction d'articles sur ce "blog", mon but était de faire partager ma passion, et d'utiliser ce moyen moderne de communication afin d'entrer en contact avec d'autres collectionneurs, leur montrer de belles pièces présentant un intérêt particulier, et poser des questions.
J'ai bien reçu quelques compliments et encouragements, mais assez peu de réponses hélas à mes interrogations. En revanche, cela m'a permis de rencontrer virtuellement quelques passionnés, et toujours avec un grand plaisir !
Je ne me doutais pas que certains internautes mal intentionnés y puiseraient un jour de quoi alimenter la fraude, le marché des falsifications, et leurs arnaques...
En août 2018, je vous avais montré une pièce exceptionnelle concernant le 5 c. vert : un panneau haut de feuille avec ce que l'on pense être un essai de numérotation :
http://semeuse.blogspot.com/2018/08/10-ans-deja.html
On n'a jamais trouvé d'explication valable à cette marque apparue dans la marge en haut et à droite de certaines feuilles de 1914 et 1915 : c'est une de mes questions restées sans réponse !
Ce qui est certain, c'est qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'une numérotation des feuilles, comme celle qui sera effective avec l'arrivée de l'impression rotative quelques années plus tard. En effet, on rencontre facilement plusieurs feuilles ou fragments de feuille portant le même numéro.
Et le même jour, on peut voir des numéros différents (il faut pour cela des feuilles entières, puisque la date d'impression est située dans la marge du bas). Nous voilà bien avancés...
A cette époque, les feuilles une fois imprimées étaient comptabilisées manuellement, et l'on sait que chaque année sortaient de l'atelier de fabrication environ 3 milliards de timbres.
Ce qui représente la bagatelle de 64000 feuilles de 150 par jour, si l'on considère qu'ils travaillaient tous les jours sauf le dimanche, ce qui n'était certainement pas le cas ! Rien que pour les compter, il fallait donc du temps, du personnel et une sérieuse organisation.
Je rappelle que cet "essai de numérotation" n'est connu que pour 4 timbres distincts : Pourquoi ? On l'ignore !
Et que pour le 5 c. vert Semeuse, on ne connait que 2 fragments de feuille (un panneau de 50 et un bloc de 8), portant d'ailleurs le même mystérieux numéro A04540.
Alors que les autres timbres sont bien plus souvent rencontrés (10 c. rouge avec ou sans surcharge Croix rouge, et 3 c. au type Blanc).
Imaginez donc mon plaisir de voir apparaître dans une vente publique le panneau que voici :
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