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mardi 17 mai 2022

Finalement, ce n'était pas fini !...

 

  Décidemment, mon histoire personnelle avec ces "Lettre à 5 centimes" est sans fin ! Une bonne quarantaine d'année qu'on se connait. C'est la sixième fois que je vous en parle...

En avril 2021, je vous disais ici même que tout finit bien, mais en réalité pas du tout ! 

A peine un an plus tard, voilà qu'un brocanteur de Cahors (celui-là même qui avait trouvé il y a quelques années l'édition n°3 qui me manque tant depuis) met la main sur une nouvelle pépite dans un grenier de sa région, et décide de la mettre en vente. Heureux homme, et au combien chanceux !

  Il s'agit d'un exemplaire de la fameuse édition N°1 de 1912, NEUF, non utilisé : c'est le premier connu ainsi, puisque les 3 autres ont été utilisés, oblitérés et ont régulièrement circulé vers Paris, tous adressées à l'illustre Monsieur Arthur Maury.

  Certes, c'est un peu moins intéressant sur le plan philatélique, mais c'est tellement beau :


D'autant plus qu'elle est entière, avec sa Semeuse perforée intacte et sa grande feuille de papier à lettre vierge attenante, destinée à la correspondance.

La toute première vue neuve, peut-être la seule existante ?

  Mais le plus extraordinaire, c'est que 110 ans se sont écoulés, et qu'elle avait été conservée depuis "dans son jus", et accompagnée de sa pochette et de son buvard !

  C'est la toute première fois que l'on peut enfin admirer cette pochette magnifique :


  Ne vous gênez pas pour cliquer sur les images, et appréciez le charme de ses publicités ! Elles sont différentes de celles de la pochette de l'édition n°2.

Seul le très "jolie" porte-plume avec plume manque à l'appel,

 mais je ne désespère pas de tomber dessus un beau jour... 

Qui sait à quoi il ressemble ?


  Le buvard est sympa, lui aussi, mais je vous en avais déjà montré un exemplaire (il n'y a rien au dos) :


Je ne sais pas vous, mais moi je préfère ça, et de loin, à un vilain "One Cent Magenta" de Guyane britannique. Surtout qu'à l'époque, l'ensemble ne coutait que 5 centimes (d'anciens francs) !

Et toutes ces marques originales, souvent de la région de Toulouse,

 en profitaient pour se faire connaître :





















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