Comme nous l'avons dit, Pierre de Lizeray n'avait pas été autorisé à photographier les poinçons si bien décrits dans les 2 petits volumes qu'il leur a consacré.
Il est temps de vous montrer ce qu'il a pu étudier de visu à l'époque : et mieux vaut tard que jamais !
Vous allez pouvoir admirer comme lui (et même mieux) les poinçons à l'origine de la grande majorité des Semeuses qui furent imprimées, avec leur partie en cuivre obtenue par galvanoplastie, souvent fixée sur un support, mais également des vues de certaines de leurs faces comportant des indications précieuses.
Ces images devront être utilisées avec la mention :
© Musée de la Poste - Paris
MERCI
En dehors de tout ce que nous vous avons déjà révélé dans les articles qui précèdent, nous n'avons pas trouvé grand chose à ajouter ou à corriger par rapport à son étude, à part quelques surprises, petites et grandes, que nous vous dévoilerons au fur et à mesure. Il faut savoir faire durer le plaisir.
Il vous suffira de vous reporter à ses descriptions et explications, et de visualiser ici les images que nous vous offrons en exclusivité (vous pouvez les agrandir en cliquant dessus).
Nous allons suivre son plan, en conservant pour plus de clarté la numérotation qu'il avait choisie. Mais cette nomenclature devra finalement être modifiée, actualisée et complétée. Nous vous en proposerons donc une nouvelle plus complète et plus adaptée, mais dans un prochain article.
Et nous nous arrêterons aujourd'hui à la valeur faciale de 20 centimes, comme Mr de Lizeray l'avait fait de son temps. Mais la suite viendra, à qui sait attendre...
SEMEUSES LIGNEES
Nous avons déjà vu que le poinçon N°1, dit l'ancêtre, avait été précédé par un plus archaïque, et surtout par l'extraordinaire en buis : inutile d'y revenir.
POINCON N°2
Une réplique (et non une relique !) de l'ancêtre
(vue de dessous)
En cuivre - Sans valeur faciale
En 1931, c'est CHEVET qui était graveur retoucheur à l'atelier
POINCON N°3
Original gravé par HOURRIEZ - Valeur faciale 65 c.
Le seul en acier, le plus moderne, le plus lourd
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SEMEUSES AVEC SOLEIL DEVANT
POINCON N°4
1906 - Sans valeur - En laiton, gravé par MOUCHON
POINCON N°5
Avec valeur faciale 10 c. - En cuivre
(à noter les rayons du soleils qui sont courts)
Ils restera non émis, mais un tirage d'essai eut lieu sous la forme de feuilles mixtes avec la Semeuse avec sol. Un galvano de 50 ayant donc été fabriqué !
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SEMEUSE AVEC SOL
POINCON N°6
1906 en cuivre - Valeur faciale 10 c.
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SEMEUSES MAIGRES
Nous avons déjà étudié cette série dans un précédent article. Il est donc inutile d'ajouter ici autre chose que leurs images. Mais qu'elles sont belles !
POINCON N°7
(vue de la face avant)
POINCON N°8
POINCON N°9
POINCON N°10
POINCON N°11
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SEMEUSES GRASSES
DEUX TROIS POINCONS SANS VALEUR
En effet, nous avons eu le plaisir de découvrir un poinçon qui avait été ignoré par notre illustre prédécesseur ! Ou plutôt, c'est notre avis, que l'on ne lui avait pas montré. Il est vrai qu'il ne nous apporte pas d'information supplémentaire, mais nous vous le montrerons malgré tout.
POINCON N°12
(vu de dessous)
Plaquette de cuivre sur support en laiton (épaisseur 2 + 4 mm).
1907 - Œuvre du graveur retoucheur LHOMME.
POINCON N°13
(vu de dessous)
Plaquette de cuivre sur épaisse semelle d'acier (épaisseur 3 + 24 mm).
1926 - Œuvre du graveur retoucheur GUILLEMAIN
NOUVEAU 3ème POINCON SANS VALEUR
Il semble s'agir d'une copie du précédent N°13 puisqu'il lui est en tout point identique, en cuivre, mais sans aucune finition au niveau de ses bords, en particulier celui du haut qui a été "découpé trop court".
Lorsque l'on compare ces deux G.26, il apparait que le dernier semble n'avoir pas été utilisé comme original pour fournir les futurs poinçons avec valeur, contrairement au N°13 qui a servi. Regardez attentivement l'aspect des creux de la gravure : ils apparaissent comme "encrassés" sur le N°13 alors qu'ils sont bien brillants, littéralement coruscants sur ce nouveau poinçon, ainsi que nous vous l'avions démontré à propos du 15 c. Semeuse maigre :
L'histoire ne nous dit pas hélas la raison d'être de ce nouveau poinçon.
LES 1, 2 ET 3 c.
Tous portent la marque C du graveur CHEVET et sont en cuivre sur un socle en acier
POINCON N°14
POINCON N°15
POINCON N°16
(vu de dessous)
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L'UNIQUE POINCON DU 5 c.
POINCON N°17
(vu de dessous)
(vue de la face avant)
Marque peu lisible sur le haut non décrite par P. de Lizeray ?
(vue de la face de droite)
En cuivre sur un socle en acier - hauteur totale 24 mm
Il présente les caractéristiques des timbres au type II B.
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LES 10 c.
POINCON N°18
(vue de la face avant)
Déjà clairement identifié comme celui qui a donné naissance en 1907 au type I, il présente les caractéristiques des timbres au type IA.
POINCON N°19
(vue de la face arrière)
Il présente les caractéristiques des timbres au type II.
1912 ou 1914 : that is the question !
POINCON N°20
(vue de la face de gauche)
Visez moi cette épaisseur de cuivre !
Hélas, nous n'avons pas l'image de la face avant signée FG pour François Guillemain !
Il présente les caractéristiques des timbres au type IV.
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LES 15 c.
Le poinçon "L.2."
Il correspond au 15 c. vert non émis de 1907.
Le poinçon "CINTRE"
(vu de dessous)
(vue de la face de gauche)
1925 - Il présente les caractéristiques des timbres au type I.
Le type II
(vu de dessous)
Avec un C comme Chevet
(vue de la face de droite)
1935 - Il présente les caractéristiques des timbres au type II.
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LES 20 c.
Poinçon au type I : le plus haut = actuel type III
(vu de dessous)
(vue de la face de gauche)
(vue de la face de droite)
1923 - Hauteur totale 26,5 mm
Poinçon au type I : le moins haut = actuel type III (ou IV ?)
1924 ? - Hauteur totale 21,5 mm
Vous aviez compris à la lecture de mon précédent article la grande difficulté rencontrée pour différencier ces deux-là, quasiment jumeaux : n'y revenons pas dans l'attente de plus amples précisions. Il est vrai que la gravure de la cédille du C de Française n'est pas identique, mais pour le reste, impossible d'être formel.
Poinçon au type II = actuel type V
(vu de dessous)
1935 - Avec un C comme Chevet
(vue de la face de droite)
Hauteur totale 20,5 mm
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Ainsi se termine cette première exposition de la galerie des poinçons du Musée de la Poste : avouez que c'est magnifique à voir, à regarder, à étudier, à admirer.
Mais il en reste encore.
Notamment quelques uns dont vous n'imaginez même pas l'existence !
C'est promis, leur tour viendra : ils seront ici dévoilés au grand public.
Enfin, disons plutôt à mes lecteurs attentifs, que je remercie pour leur fidélité.
